Présentation du Studio.

Qui se cache derrière le studio ?

Je suis Aby, artiste aquarelliste mexicaine basée à Lyon. Je crée des motifs peints à la main, riches en couleur, texture et vie, que j’adapte pour le textile, la papeterie et la décoration. Des designs uniques, chargés d’émotion, prêts à devenir des tissus, imprimés ou objets que l’on garde et que l’on aime.

Racontes-nous ton parcours

Ma passion pour l’aquarelle est née presque par hasard : un jour, j’ai poussé la porte d’un magasin d’art plutôt que d’attendre mon tramway. Quelques minutes pour “tuer le temps” sont devenues le point de départ d’une aventure créative sans fin. Très vite, j’ai eu envie d’explorer encore plus, de mêler mes créations traditionnelles à l’univers numérique. C’était comme découvrir un nouveau terrain de jeu où mes illustrations pouvaient continuer à vivre sous d’autres formes : sur une tasse, un calendrier, un carnet… et donner une touche de douceur et de poésie aux objets du quotidien.

Décris-nous ton style.

Mon style mêle aquarelle traditionnelle et flexibilité numérique. Chaque création commence à la main, portée par la spontanéité des couleurs qui se mélangent et s’invitent sur le papier. Cette liberté donne naissance à des formes imprévues, des accidents heureux qui deviennent la signature de mon univers. Ensuite, j’amène mes illustrations dans un espace digital, où elles se transforment : nouvelles compositions, variations de couleurs, jeu sur les rythmes et les formes. C’est un dialogue entre l’authenticité du geste manuel et la liberté infinie qu’offre le numérique, pour créer des univers visuels à la fois poétiques et pleins de vie.

Quelles sont tes inspirations/influences principales ?

Chaque lieu que je découvre laisse une empreinte dans mon carnet. En Italie, ce sont les citrons vibrants et les carreaux en céramique bleus qui ont éveillé mon pinceau. Dans les montagnes françaises, les lapins et les écureuils ont doucement sauté sur mon papier, apportant une douceur naturelle à mes illustrations. Et en Tunisie, voir un chameau pour la toute première fois à Djerba. Il est ensuite devenu le personnage principal d’une collection colorée et joyeuse. Ces voyages nourrissent mon regard et donnent naissance à des motifs empreints de poésie et d’émerveillement. J’aime traduire en aquarelle ces détails qui racontent une histoire — la texture d’une pierre, la lumière d’un matin, ou l’attitude curieuse d’un animal — et les transformer en univers visuels qui invitent au rêve et à la tendresse.

Le lieu qui t'inspire le plus ?

C’est en numérisant mes premières aquarelles que tout a changé. En les voyant prendre vie sur des objets du quotidien, j’ai senti une étincelle : ce que je peignais avec tant de joie pouvait désormais accompagner les autres dans leurs moments simples — une tasse, un carnet, un sac. Chaque motif devenait une petite histoire partagée, une émotion en mouvement. C’est ainsi qu’est née ma passion pour les imprimés : une envie de faire voyager mes illustrations, et d’habiller le monde avec un peu de poésie.

Qu’est ce qui a déclenché ta passion pour les imprimés ?

C’est en numérisant mes premières aquarelles que tout a changé. En les voyant prendre vie sur des objets du quotidien, j’ai senti une étincelle : ce que je peignais avec tant de joie pouvait désormais accompagner les autres dans leurs moments simples — une tasse, un carnet, un sac. Chaque motif devenait une petite histoire partagée, une émotion en mouvement. C’est ainsi qu’est née ma passion pour les imprimés : une envie de faire voyager mes illustrations, et d’habiller le monde avec un peu de poésie.

Ton premier souvenir imprimé.

Ma grand-mère était couturière, et depuis toute petite, elle m’emmenait dans les magasins de tissus pour choisir les étoffes et les fils dont elle avait besoin pour ses créations. Je me perdais dans ces grands espaces, fascinée par les motifs colorés qui tapissaient les rayons. Ces dessins, pleins de fantaisie, éveillaient mon imagination. Ils me donnaient envie de dessiner, de créer… et ajoutaient une touche de douceur et de magie à mes vêtements. C’est là, sans le savoir, que mon amour pour les imprimés a commencé.

Décris ton processus de création.

Tout commence souvent par une idée griffonnée rapidement dans mon carnet de croquis, que je garde toujours sur moi — l’inspiration peut surgir à tout moment. Parfois, je commence avec un dessin au crayon, d'autres fois, je laisse l’aquarelle me guider directement sur le papier. Je peins calmement, sans pression, en me rappelant que chaque illustration peut devenir spéciale… ou simplement un passage vers la suivante. Une fois l’aquarelle terminée, je la scanne et entre alors dans un autre univers : le digital. Là, tout devient possible. Je déplace mes motifs comme des pièces de puzzle, je les transforme, je joue avec les couleurs, les formes, les répétitions. C’est une deuxième phase de création, pleine de surprises et de liberté, où mes illustrations prennent une toute nouvelle vie.

Quel est ton médium préféré pour travailler et pourquoi ?

L’aquarelle est mon médium de cœur. J’aime sa spontanéité, la façon dont les couleurs se mélangent avec magie sur le papier, imprévisibles mais toujours harmonieuses. Quand je peins, je ressens de la paix, de la joie… une sorte de bulle hors du temps. Avec les années, j’ai appris à faire confiance à mes pinceaux, à dialoguer avec eux. J’enrichis parfois mes créations avec des pastels aquarellables pour ajouter de la texture, ou de l’encre de Chine, qui donne un nouveau souffle à mes traits une fois retravaillés numériquement.

Quelle musique écoutes-tu en travaillant ?

Lorsque je travaille sur un projet, j’aime écouter le silence... ou plutôt les sons simples qui m’entourent : les enfants qui jouent dehors, mes chiens qui aboient de temps à autre, les voitures au loin. Cela me permet d’être présente, de laisser mes pensées circuler librement. Mon esprit dialogue avec lui-même : "Et si on le faisait comme ça ?" — "Oh, ça, c’est joli !" C’est dans cette atmosphère douce et vivante que mes idées prennent forme.

Quelle est la partie que tu préfères dans ton métier ?

Chaque étape du processus créatif possède sa propre magie. J’aime ce moment où une idée surgit, parfois libre, parfois guidée par un cadre ou une contrainte… Puis elle prend forme, doucement, sur le papier. Ensuite, lorsque je la fais entrer dans le monde numérique, un nouveau jeu commence : je la transforme, la fais danser, je découvre des combinaisons inattendues, des rythmes nouveaux. Mais ce que je préfère, c’est lorsque cette création trouve sa place dans le quotidien de quelqu’un d’autre. Voir un motif que j’ai peint habiller un objet, accompagner une routine, apporter un sourire ou une sensation douce dans un espace… c’est là que tout prend son sens. C’est un peu de poésie qui voyage du papier à la vie réelle.

Pour quels types de produits ou secteurs travailles-tu principalement ?

Je crée des motifs joyeux et sensibles qui peuvent s’adapter à différents supports : papeterie, art mural, textile, objets de décoration ou de cadeaux, et même papier peint. J’aime imaginer comment mes illustrations peuvent accompagner les petits moments du quotidien. Un carnet qui invite à écrire ses rêves, une carte postale qui fait sourire, un t-shirt qui reflète une part de soi, ou un tirage encadré qui change l’ambiance d’un espace. Chaque produit devient un support pour transmettre une émotion, une douceur, un éclat de poésie dans la vie de quelqu’un.

Quels sont les salons où tu exposes ?

Je n’ai pas encore eu l’occasion d’exposer dans de grands salons, mais c’est un projet que je porte avec enthousiasme. J’aimerais y rencontrer des marques et des éditeurs qui partagent mes valeurs : des entreprises éthiques, sensibles à la poésie du quotidien, qui souhaitent collaborer avec des artistes pour créer des objets porteurs de sens et de beauté — des produits que l’on chérit, qui durent et qui racontent une histoire. En attendant ce moment, j’expose mes créations au cœur de Lyon, à la boutique Les Créations Lyonnaises, située à l’Hôtel-Dieu. Cet espace me permet de rencontrer un public local, curieux et bienveillant, et d’échanger en direct avec celles et ceux que mon univers touche.

Ton meilleur souvenir de salon ?

Je rêve de collaborer avec des marques qui valorisent l’art sensible et poétique, pour créer des objets que l’on garde, que l’on aime. Voir mes illustrations voyager sur des carnets, tissus ou objets du quotidien serait une façon de partager un peu de mon univers au-delà du papier. Mon souhait est de construire des partenariats durables, où chaque création apporte une touche d’âme et de beauté aux produits.

Que souhaites-tu accomplir dans le futur ?

Je rêve de collaborer avec des marques qui valorisent l’art sensible et poétique, pour créer des objets que l’on garde, que l’on aime. Voir mes illustrations voyager sur des carnets, tissus ou objets du quotidien serait une façon de partager un peu de mon univers au-delà du papier. Mon souhait est de construire des partenariats durables, où chaque création apporte une touche d’âme et de beauté aux produits.

Quels conseils voudrais-tu donner aux nouveaux designers qui se lancent ?

Restez fidèle à votre façon de créer et osez sortir de votre zone de confort — c’est là que la vraie croissance commence. Créez chaque jour, même de petites choses, car cette régularité devient la base de votre parcours. L’art n’a pas besoin d’être parfait : l’exploration affine vos compétences, nourrit votre imagination et aide à dépasser le syndrome de l’imposteur. Chaque geste compte et vous rapproche de l’artiste que vous souhaitez devenir.