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Gwendoline Lefeuvre

Présentation du Studio

Qui se cache derrière GWENDOLINE LEFEUVRE?

Gwendoline, une passionnée du motif

Racontes-nous ton parcours.

Dès l’âge de 4 ans je dessinais énormément, et souvent des bonhommes. Ces bonhommes ont évolués, avec les années, pour devenir des mannequins squelettiques, aux accoutrements très originaux... Ce qui m’a mené vers le secteur de la mode, au sein d’un bac pro MMIC. Durant ces 4 années, je me suis formée au dessin, à l’histoire de la mode, à la couture et au patronage. Ma personnalité s’affinait petit à petit. Souhaitant faire un BTS design de mode, j’ai dû faire une MANAA, où mon niveau de dessin a énormément évolué, j’y ai découvert la communication visuelle et les logiciels de création. J’ai ensuite intégrée un BTS design de mode, qui m’a conduit vers une licence professionnelle Mode et haute technologie, en alternance. J’étais styliste/graphiste layette chez GEMO. Une merveilleuse expérience, on m’a tout de suite fait confiance, en me proposant les deux casquettes. Puis après un an à l’étranger, j’ai fait un remplacement chez Terre de Marins en tant que graphiste textile. Après cette expérience, je me suis lancée en free-lance, c’était en 2018. J’ai très vite trouvée des missions. Je travaille toujours pour différentes marques, avec lesquelles je m’épanouie pleinement. Je suis toujours en demande de nouveaux projets, c’est ce qui me motive à travers la liberté du free-lance.

Décris-nous ton style.

Mon style est coloré, poétique, un brin naïf et souvent ludique.

Quelles sont tes inspirations/influences principales?

Je m’inspire de ce qui m’entoure au quotidien, des balades, un voyage, un vêtement chiné, une tapisserie, une ambiance... Un rien m’inspire, ce qui facilite énormément mon travail 😊

Le lieu qui t’inspire le plus?

Le lieu qui m’inspire le plus serait mon camion aménagé, il m’emmène où le vent me mène, une liberté au quotidien qui aide à avoir l’esprit en ébullition pour la création.

Qu’est-ce qui a déclenché ta passion pour les imprimés?

Je crois l’idée d’avoir un tableau vivant sur soi... faire vivre un motif par le mouvement et le style de quelqu’un, c’est magique!

Ton premier souvenir imprimé.

Une robe rouge à pois blanc assorti à un serre-tête du même motif, inoubliable bien que je devais avoir 5 ans, ahah.

Décris ton processus de création.

C’est variable, parfois j’ai besoin de visualiser dans mon esprit d’abord, puis de passer par le croquis, avant de le dessiner sur mon IPad, pour ensuite finaliser par Photoshop ou Illustrator. Puis il arrive, que se soit directement sur la tablette que je fais mes recherches... J’essaie de plus en plus d’aller vers la peinture, le pastel, l’aquarelle afin d’apporter une vraie texture au motif.

Quel est ton médium préféré et pourquoi?

La peinture, car j’aime la sensation du pinceau sur le papier, l’odeur, la patience que demande cette technique. 

Quelle musique écoutes-tu en travaillant?

C’est très varié, mais souvent des airs de folk et funk.

Quelle est la partie que tu préfères dans ton métier?

Découvrir mes motifs sur les matières, les produits, c’est toujours un moment exaltant.

Pour quel type de produits ou secteurs travailles-tu?

Je travaille principalement pour la mode enfant. J’adore et l’univers me convient parfaitement. Mais j’aimerais élargir encore les secteurs, vers la décoration, l’ameublement, la packaging...

Quels sont les salons où tu exposes?

Je n’en ai encore jamais fait, une prochaine étape qui m’excite énormément !

Que souhaites-tu accomplir dans le futur?

Dans un futur proche, exposer mes motifs lors d’un salon, développer davantage ma boutique en ligne, élargir mes prestations vers d’autres univers...

Le plus gros challenge que tu as relevé en tant que designer?

Vivre à 100% dans mon free-lance, j’en suis plutôt fière.

Quels conseils voudrais-tu donner aux futurs designers?

Des conseils pour de nouveaux designers qui se lancent, surtout ne pas se mettre de barrière, être ouvert à tout.

As-tu vu le métier changer?

Je n’ai pas vraiment vu le métier changer, bien que les entreprises sont de plus en plus ouvertes aux free-lances. Tant mieux pour nous!

Apprécies-tu ou regrettes-tu des choses dans ce changement?

J’apprécie ce changement, ce sont de nouvelles opportunités.